Syndicat SUD-SOLIDAIRES Route 33 rue Mont de Piété 84 200 CARPENTRAS

Chaque jour, nous constatons par les médias que les salariés se rapprochent du seuil de pauvreté. Désormais il ne s'agit plus de se serrer la ceinture, car depuis l'arrivée de l'EUROPE et de l' €uro nous avons constaté la fumisterie qu'était cette Europe financière, libérale, dénuée de tout élément social ; elle a appauvri les salariés du transport, entre autres, au point qu'aujourd'hui on propose comme seul alternative " l'ESCLAVAGISME moderne"  pour palier à la crise causée par ces gouvernements incompétents et ces banquiers véreux cautionnés dans leur politique  par des grands groupe du transport.
Car travailler pour avoir une vie correcte en famille  c'est logique, mais travailler pour pouvoir manger à la fin du mois, et ne plus pouvoir aider ses proches, c'est se retrouver aux temps féodaux des châtelains et  leurs serfs.
Les politiciens démontrent aujourd'hui leurs incompétences et leurs corruptions. Ils ne font rien pour le peuple, au contraire, ils vont chercher à noyer le poisson en allant vers une "Europe sociale", en voulant faire "qu'un" avec les allemands ; ils vont prendre les extrêmes, pour aller vers une retraite à 67 ans , ne laisser place qu'à deux syndicats dans le pays, puis prendre les contrats précaires à l'anglaise pour nous les imposer.
Le CFA est condamné à disparaître. Au lieu de dire la vérité à leurs adhérents, certains syndicats  préfèrent  la pratique politicienne qui consiste à noyer le poisson et gagner du temps par des mensonges. Où sont passés les syndicats de lutte qui se battaient pour des acquis ?
"La démocratie" : c'est "le gouvernement du peuple", par le peuple, pour le peuple.
A Paris, les "INDIGNES" sont arrêtés par les forces de l'ordre pour éviter un embrasement comme en Espagne. Il serait bien sûr, dommageable pour les 'démocraties' de l'Europe, que les français refusent d'aller aux urnes et contaminent les autres pays en souffrances dans le monde.
Pendant ce temps dans le transport, les conditions de travail régressent, le pouvoir d'achat fond et les gouvernants annoncent que nous pourrions être bientôt en "RECESSION". La "CRISE" a déjà suffisamment appauvri les salariés. Se prépare t'on à travailler bénévolement contre du pain,  au nom de la démocratie ?
La Grogne monte dans le monde du transport, les salariés subissent à longueur de journée la  montée en puissance de la pression des patrons, des actionnaires qui détruisent les emplois,  des clients , des usagers de la route et des forces de l'ordre payés au forfait.
A force de tirer la corde, elle cassera. Quand ?.......lorsque les français auront faim selon les rumeurs.

                                                                                                                                                   Le 24 septembre 2011